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26 février 2007

ÉCONOMIE ET MONNAIE

Les États membres gèrent leurs économies selon des principes similaires de gestion économique et ils coordonnent leurs politiques pour atteindre une croissance régulière, la création de postes d'emploi et une économie compétitive qui préserve le modèle social européen et qui respecte l'environnement.

Tous les État membres de la UE font partie de l'Union économique et monétaire (UEM), dont l'objective est d'intégrer les économies des pays de l'UE d'une manière plus efficace. Le plan pour encourager la croissance et la création de postes d'emploi dans le cadre d'une cohésion sociale et une responsabilité avec l'environnement européennes c'est le «Ensemble des lignes directrices intégrées» pour la période 2005-2008, adopté en juillet 2005.

Cet ensemble représente une stratégie de politiques macroéconomiques, microéconomiques et d'emploi. Dans ce cadre, les États membres ont établi des programmes nationaux en utilisant une combinaison de mesures fiscales et sociales qui s'adaptent le mieux à ces circonstances. En appliquant ces directrices, on attache spéciale importance à la participation des gouvernements régionaux et locaux, ainsi que des organisations sociales.

Une monnaie unique

Douze des vingt-cinq États membres sont un pas plus proches de l'intégration d'une même monnaie, l'euro : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxemburg, les Pays Bas, et le Portugal.

Particuliers et entreprises se bénéficieront de l'euro. D'une part, les particuliers feront des économies en voyageant lorsqu'il n'est plus nécessaire de changer de devises. Les consommateurs pourront comparer les prix plus aisément, ce qui diminuera le coûte des transferts transfrontaliers. D'une autre, les entreprises profiteront de ces mêmes bénéfices et d'autres encore. Certains pays préfèrent les factures dans Euros que dans les anciennes devises, ce qui réduit leur risque de change.

Adoption de l'euro

Tous les membres de la UEM peuvent adopter l'euro, mais le Danemark et le Royaume Uni ont choisi de rester pour l'instant en dehors de la zone euro, tandis que la Pologne et la Suède n'ont pas fixé une date pour s'y adhérer. D'autre part, l'Estonie, la Lituanie et la Slovénie adopteront l'euro en 2007, suivies par la Chypre, la Lettonie et Malte (2008), l'Slovaquie (2009), et la République tchèque et l'Hongrie (2010). Dans l'adoption de ces décisions et la gestion de leurs économies de sorte qu'ils réunissent les critères d'admission, ces pays prennent en considération —l'emploi de la même monnaie de leurs principaux partenaires, une plus grande crédibilité dans les marchés financiers internationaux, et, conséquemment, des plus grands flux d'investissement— et les contres —un contrôle moindre sur l'inflation, les taux d'intérêt et les taux de change.

Dans quelques années, les citoyens des nouveaux États membres utiliseront l'euro

Compris dans les critères d'adhésion à l'euro est la stabilité des taux de change dans les deux années précédentes, ce qui est achevée grâce à la participation dans le «mécanisme de taux de change», qui maintient dans les limites préétablies les fluctuations entre l'euro et les devises des États membres. Chypre, la Lettonie, Malte, la Slovaquie et la Slovénie se sont déjà adscrits a ce mécanisme.

Autre que la stabilité de taux de change, il y a encore quatre autres critères pour la adoption de l'euro : les taux d'intérêt, le déficit budgétaire, les taux d'inflation et le coefficient dette/PIB.

Garantir la cohérence de la politique économique

L'une des tâches de la Commission européenne est celle de évaluer que les politiques économiques des différents États membres se correspondent avec les objectives —dans le cadre économique, social et de l'environnement— accordés pour la UE et d'offrir une rapide détection lors que la Commission considère q'un déficit s'approxime a des niveaux anormalement hauts ou qu'une des règles du PEC va être enfreinte.

Tous les ans, les États membres informent la Commission avec détail sur leurs politiques d'économie, et sur l'état de leurs finances publiques. Les pays de la zone euro communiquent ces informations par des «programmes de stabilité» ou dans des «programmes de convergence». Dans les programmes de convergence il y a un élément additionnel pas nécessaire dans les programmes de stabilité, à savoir, des informations sur le comportement de ces économies en rapport avec les critères d'adhésion à l'euro.

Le rôle de la BCE

À l'introduction du Euro, en 1999, toute la responsabilité de la politique monétaire de la zone euro est retombée sur la Banque Centrale Européenne (BCE), y compris la fixation des règles sur les taux d'intérêt et la gestion des réserves des devises de change dans la zone euro.

La BCE s'occupe également de garantir que les paiements soient facilement effectués pas seulement dans la zone euro, mais entre les pays de le UE. Elle est le coeur d'un réseau de transactions instantanées (TARGET), qui aide les marchés financiers de la UE à travailler plus efficacement.

La BCE et la Commission collaborent pour l'établissement d'un espace unique de paiement en euro, grâce auquel, pour 2010, tous les moyens de paiement transfrontaliers seront en practice plus rapides sans qu'ils deviennent plus coûteux que les paiements domestiques. Actuellement, seuls les transferts de crédits jusqu'à 50 000 Euros (12 500 depuis le 1er janvier 2006) sont considérées paiements nationaux et il est pratiquement impossible de réaliser certains types de paiements transfrontaliers (par exemple, les débits directs). Tout ceci changera en 2010 grâce à l'espace unique de paiement en euro, qui réduira les coûts pour tous, des grandes entreprises aux parents qui souhaitent envoyer régulièrement de l'argent à leur fils qui étudie à l'université.
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